Les ressources suivantes ont été développées par la Ligne d’urgence canadienne contre la traite des personnes de même que par des parties prenantes et des organismes externes.

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Il faut qu’on J.A.S.E.

La traite de personnes à des fins d’exploitation sexuelle est un enjeu canadien et notre nation en est bien consciente. Une nouvelle étude* révèle que 74 % des Canadien.ne.s croient que la traite de personnes à des fins d’exploitation sexuelle est répandue au Canada. Malgré cela, plus de 70 % reconnaissent ne jamais avoir abordé la question de la protection contre la traite de personnes à des fins d’exploitation sexuelle. En fait, seulement 15 % des Canadien.ne.s disent assez bien connaitre la question pour entamer une conversation. Les trafiquant.e.s exploitent ce manque d’éducation et de sensibilisation pour cibler les jeunes qui sont plus vulnérables et s’assurer que leurs crimes passent inaperçus dans nos communautés. Dans le but de souligner la Journée nationale de sensibilisation à la traite des personnes, qui sera tenue le 22 février, le Centre canadien pour mettre fin à la traite des personnes (Le Centre) partage des informations dans le but d’aider tous les Canadien.ne.s  à «  discuter du J.A.S.E. » et de faciliter des conversations essentielles au sujet de la traite des personnes à des fins d’exploitation sexuelle, en particulier avec les jeunes. La ressource téléchargeable , créée en consultation avec des survivant.e.s de la traite de personnes à des fins d’exploitation sexuelle, s’intitule « Il faut qu’on J.A.S.E. », qui signifie Jetez les tabous au sujet de la traite de personnes et informez-vous ; Abordez la conversation avec prudence ; Sachez écouter et adaptez-vous ; Entrez en contact et soyez au courant de l’aide disponible.

Téléchargez l’intégralité du document « Il faut qu’on J.A.S.E. » ici.

Nous sommes reconnaissants envers tous·tes ceux·elles qui ont contribué de leur temps, de leurs connaissances et de leur expertise à cette campagne. Un merci spécial à notre groupe consultatif, comprenant, entre autres : Alexandra Stevenson, fondatrice de The Laughing Survivor ; Krystal Snider, perturbatrice exécutive chez Collaborative Community Solutions ; et Gracia Younes (Survivante de la traite des personnes, intervenante psychosociale en matière d'exploitation sexuelle, organisatrice communautaire et experte/consultante en matière de traite des personnes).

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La traite des personnes au Canada, 2020

Les données canadiennes révèlent que le nombre d’affaires déclarées par la police augmente depuis 2009 (Cotter, 2020; Ibrahim, 2021; Parlement du Canada, 2018), la grande majorité des enquêtes étant liées à une forme quelconque d’exploitation sexuelle (ministère de la Justice, 2015; ONUDC, 2021a). Les données officielles ne permettent pas de déterminer si cette augmentation est attribuable à une hausse du nombre d’affaires, à une amélioration de la détection ou à une sensibilisation accrue du public. Comme les données sur la traite des personnes à des fins de travail forcé sont limitées, il n’est pas possible de mesurer l’ampleur de cette forme de traite des personnes, tant au Canada qu’à l’étranger. Toutefois, les recherches effectuées jusqu’à maintenant ont montré que le genre et l’âge des victimes de la traite des personnes à des fins de travail forcé varient selon la région et le secteur économique, et que les répercussions de cette infraction ne sont pas les mêmes d’un genre à l’autre (ONUDC, 2021a). À l’inverse, il existe une forte corrélation entre la traite des personnes à des fins d’exploitation sexuelle et le genre des victimes, les femmes et les filles étant touchées de façon disproportionnée, bien que les hommes et les garçons puissent également en être victimes (Parlement du Canada, 2018; Sécurité publique Canada, 2019; ONUDC, 2021a). Le risque est accru chez des groupes particuliers comme les femmes et les filles autochtones, les jeunes vulnérables ou ceux qui ont déjà eu affaire au système de protection de l’enfance, les personnes LGBTQ2+1, les migrants et d’autres personnes qui vivent une marginalisation sociale ou économique (Baird et autres, 2020; Parlement du Canada, 2018; Sécurité publique Canada, 2020a; Sécurité publique Canada, 2019; ONUDC, 2021a).

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Survivants et avocats

Au cours des 15 dernières années, les acteurs du monde moderne de la lutte contre la traite ont eu du mal à identifier et à perturber les réseaux de traite des êtres humains aux États-Unis. Ce mouvement visant à mettre fin à l'esclavage moderne a été confronté à de nombreux défis, dont l'un des plus importants est l'absence de données montrant le fonctionnement de la traite des êtres humains. Pour éradiquer les réseaux de traite des êtres humains et aider les survivants, nous devons être en mesure d'identifier et de perturber les manifestations de la traite dans nos communautés. De la traite de personnes ayant comme but la prostitution forcée au sein des services d'escorte à la traite menant au travail forcé de travailleurs agricoles, les manières dont les êtres humains sont exploités diffèrent grandement. Les auteurs de chaque forme de traite ont des stratégies uniques pour recruter et contrôler les victimes et dissimuler leur crime.